Test d'Insurgency : Sandstorm
Insurgency est un FPS sorti ce 12 décembre sur PC/Steam et qui sortira sur consoles au cours de l’année 2019. Le jeu avait été annoncé en grande pompe l’année dernière via quelques trailers. Insurgency Sandstorm reprend les codes qui avaient rendu populaire son prédécesseur, c’est-à-dire un mélange de gameplay réaliste et moderne conciliant exigence et accessibilité.
Le précédent Insurgency avait été développé sur le moteur Source de Valve et accusait un peu son âge. NWI a donc cette fois opté pour le moteur physique Unreal Engine 4 pour sa facilité d'utilisation et pour son rendu graphique plus moderne. Dans ce jeu, vous incarnez les forces de sécurité ou des insurgés ; à la différence de certain autres FPS, les deux équipes ne représentent pas un pays, mais seulement un regroupement de mercenaires de plusieurs nationalités.
Gameplay
Insurgency est un FPS se déroulant en une succession de manches de jeu assez rapides sur des cartes de taille moyenne. Selon le mode de jeu, le but principal est de capturer les objectifs neutre et ennemis, d’épuiser toutes les vagues de réapparition de l’équipe d’en face ou, au contraire, de défendre ses points face aux attaques. Un match complet peut durer une trentaine de minutes.
L’un des point fort d’Insurgency est l’immersion que les affrontement apportent. Les armes ont un bon feeling, un sentiment de puissance soutenu par un rendu audio très bon, des détonations des tirs aux cris des soldats lorsqu’ils sont sous suppression ou touchés. Cela apporte un plus à l’immersion. Il est donc important d’avoir un bon casque audio afin d’entendre ce qui se passe dans les alentours et pendant les affrontements dans les bâtiments.
En parlant d’affrontements dans les bâtiments, une partie du contrôle des ennemis peut se faire en jouant avec les portes qui, à l’inverse d’autres jeux, ne s’ouvrent et ne se ferment que dans un sens ; il est donc possible de berner ses ennemis rien qu’avec ça ainsi que d’écraser ses ennemis en cassant la porte en sprintant dedans.
Les soldats meurent très facilement : comptez une à trois balles pour tuer un adversaire, selon son armure. Cela rend les frags très satisfaisant. Le déplacement du personnage est un peu plus rigide, mais reste quand même plutôt réactif aux actions. Il est aussi possible de compléter le sprint par une glissade. Il est donc important de faire attention à chaque chemin emprunté. De plus, pour compliquer la tâche, les armes ont un recul important. En effet, chaque balle tirée en trop rend complètement imprécis, offrant une occasion pour la personne en face de tuer facilement.
Je vous conseille donc de privilégier le mode semi-automatique sur des armes moyenne distance et d’alterner selon la situation quand vous jouez une arme de courte portée : la précision est maître dans ce jeu.
Modes de jeu
Au démarrage du jeu, trois modes de jeux sont proposés. Ils offrent :
- De la coopération contre une équipe contrôlée par l’IA pour ceux qui voudraient s’entraîner et comprendre les mécanismes que le jeu propose. Il est identique au mode versus, mais remplace l’équipe adverse par des bots.
- Un mode versus classique 16v16 contre des vrais joueurs.
- Un mode compétitif (pour les hardcore !) en format 5v5, qui propose un classement et des rangs. Il est uniquement jouable avec le sous-mode Firefight, expliqué en dessous.
Lorsque vous lancerez une recherche de match en coop/versus, un des 3 modes indiqués ci-dessous est choisi aléatoirement. Ces modes sont :
- Push : une suite de points de capture, à prendre ou à défendre selon l’équipe, se terminant par une cache d’armes à détruire. Ce mode ressemble un peu au mode rush de la série Battlefield. Les attaquants gagnent 5 vagues de réapparitions à chaque objectif capturé ainsi que cinq minutes supplémentaires.
- Firefight : un mode de jeu dont le but est de capturer les trois objectifs et/ou d’éliminer tous les ennemis. Le mode commence ainsi : chacune des équipes contrôle au départ un objectif et doit capturer la troisième zone, qui se trouve milieu. Si tous les joueurs sont éliminés et que leur équipe ne détient plus aucun objectif, cette équipe perd immédiatement la manche. Au contraire, si une équipe réussit à capturer un point, les joueurs peuvent réapparaitre dans la partie.
- Skirmish : les deux équipes doivent défendre leurs cache d’armes et détruire celle de l’ennemi.
Armes
Insurgency propose une multitudes d’armes contemporaines, allant de la courte portée jusqu'aux snipers, séparées en classes ; il y en a pour tous les goûts.
Ainsi, la classe fusiller a accès à des fusils d’assaut tels que l’AKM ou la M16A4, tandis que la classe casseur dispose de mitraillettes comme l’AKU74 ou le UZI. Il est évidement conseillé de ne pas utiliser une arme avec une faible portée pour des longs engagements.
Une des nouveautés par rapport à l’ancien Insurgency est l'apparition des classes commandant et observateur. Ces deux classes peuvent travailler ensemble afin d'appeler des hélicoptères de support (contrôlés par l’IA), des drones explosifs (idem) ou des frappes de mortiers, bien utiles pour renverser certaines situations.
Il est aussi possible de personnaliser ses armes avec des accessoires, que ça soit pour le canon (des silencieux, frein de bouche ou cache-flamme), la stabilité (garde mains, crosse) ou, bien évidemment, les viseurs (viseur kobra, point rouge ou ACOG). La particularité du menu de personnalisation est qu’il n’est pas possible de prendre tous les objets à la fois. En effet, un nombre limité de points est accordé au joueur et chaque accessoire d’armes ou équipement de soldat coûte un certain nombre de points. Le joueur a donc le contrôle sur le style de jeu qu'il souhaite adopter. Il peut par exemple avoir une arme sur-équipée ou prendre moins d’accessoires, mais une plus grosse armure.
Personnalisation
Le jeu propose une personnalisation assez avancée des personnages : visage, sexe, cheveux, vêtements, accessoires, etc. Pas mal d’éléments à débloquer sont vendus dans le magasin. Ils peuvent être achetés avec la monnaie du jeu, obtenue en gagnant des niveaux.
Malgré le fun de pouvoir customiser son personnage, le résultat final est un peu gâché par le rendu graphique moyen des personnages, un peu trop lisse et brillant.
Cartes
Le jeu ne propose que 6 cartes pour le moment, mais au vu de ce qu'il s'est passé avec le précédent Insurgency, on peut espérer que le jeu soit enrichi de nouvelles maps et de nouveaux environnements plus tard.
Les cartes actuelles ne sont malheureusement pas très variées dans leurs environnements et reprennent majoritairement des emplacements du Moyen-Orient. Du coup, attendez-vous à voir principalement du sable et de la roche chaude.
Malgré ça, les cartes ont été vraiment bien travaillées et proposent toutes la possibilité de s’affronter à longue distance comme à courte portée tout en restant assez ouvertes. Il est bien évidemment toujours possible de contourner les situations à risques en prenant d’autres chemins.
Performances
Le jeu a eu une bêta assez compliquée au niveau des performances. En effet, les joueurs se sont plaints de ralentissements fréquents et d'un framerate moyen plutôt bas. Cependant, un dernier patch avant la sortie du jeu a été publié, offrant une grosse différence sur ce plan.
Certes, quelques problèmes surviennent toujours, notamment les ralentissements, mais, désormais, l’expérience globale est beaucoup plus satisfaisante et le framerate beaucoup plus haut. Dans mon cas, j’arrive à obtenir 144 fps en 2560x1440, mais en désactivant beaucoup d’options graphiques. C'est en définitive au joueur de déterminer s'il préfère privilégier la fluidité et la visibilité ou les graphismes.
Le jeu reste néanmoins plutôt joli même avec beaucoup d’options au minimum notamment grâce au rendu de la lumière de l’Unreal Engine et aux belles cartes que le jeu propose.
Aperçu des options graphiques.
Conclusion
Insurgency est vraiment la bonne surprise de cette fin d’année. En dépit d'un démarrage compliqué et d'un report de la date de sortie, le jeu sort pour nous donner une expérience convaincante et arrive à nous captiver grâce a son gameplay intense et à sa prise en main facile. Espérons maintenant que NWI arrive à maintenir sa communauté avec des ajouts de contenu et des patchs.
Test réalisé par Raph à partir d'une version fournie par l'éditeur.
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Plateformes | Windows |
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Genres | Indépendant, tir, contemporain |
Sortie |
12 décembre 2018 (Windows) 2019 2019 |
Aucun jolien ne joue à ce jeu, aucun n'y a joué.
Réactions (10)
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